DRUMMONDVILLE. La Forêt Drummond est à vendre.
Ce joyau d’espaces verts ancestral, qui s’étend dans les municipalités de Drummondville, Saint-Majorique et Saint-Bonaventure, sur les deux rives de la rivière Saint-François, est la propriété en très grande partie de la société Hydro-Québec qui a décidé de vendre ses terres d’ici le 28 mars.
Le maire Alexandre Cusson a confirmé l’information obtenue par L’Express, précisant que les municipalités concernées ont un droit de premier refus.
«L’Hydro-Québec nous a fait savoir qu’elle voulait compléter le tout sur une période de trois à quatre mois, nous avons demandé six mois et finalement, on a obtenu cinq mois», a-t-il mentionné.
À vue d’œil, on peut facilement imaginer que Hydro-Québec vendra entre 70 et 80 lots ou parcelles de terrain, et ce selon la valeur marchande. Autrement dit, cela coûtera plusieurs millions de dollars à chacune des trois municipalités pour s’en porter acquéreurs.
«Pour nous, il n’est pas question de changer quoi que ce soit à la vocation de cette forêt qui restera une forêt, j’en fais un engagement formel», a déclaré le maire de Drummondville. «J’ai convoqué une réunion au mois de novembre avec les différents services de la Ville afin que nous puissions d’abord se faire une tête sur les moyens qui seront à nos dispositions pour guider nos actions. Après quoi, il faudra voir les possibles ententes avec les municipalités voisines et aussi du côté de la MRC. Une chose certaine, Drummondville fera preuve de leadership dans ce dossier».
À la MRC, M. Cusson souligne qu’une demande de financement a été déposée dans le cadre du Programme de développement régional et forestier 2014-2015, visant à mettre à jour les études et analyses qui ont été faites entre 2000 et 2005 sur la Forêt Drummond. «On s’attend à ce que cette demande soit octroyée», s’est-il dit d’avis.
Qu’adviendra-t-il de la partie de la Forêt Drummond qui ne pourra être achetée par les municipalités? Les terrains seront-ils alors vendus à des promoteurs privés?
Au moment d’écrire ces lignes, L’Express est dans l’attente d’un retour d’appel de la part d’Hydro-Québec et cherche à obtenir des réactions des personnes et organismes concernés.
À suivre donc…